Peindre un pays
« Tous ces gens qui vous questionnent sur la pratique de l’art… Allez donc leur apprendre que ce n’est pas seulement une question de métier. Qu’il faut en plus un certain quelque chose, dont aucun professeur n’enseigne le secret… la finesse… le charme, bref, ce que l’artiste porte en soi ! » – Renoir
Cela fait plus d’une décennie que votre Magazin’Art s’est penché sur la création notable du peintre Stéphane Gagnon. Alors, quel plaisir de vous faire part à nouveau de la dimension de son singulier talent. Rencontré des années auparavant sur l’Ile d’Orléans, l’homme devant moi a beaucoup maturé. Son œil n’a rien perdu de ses étincelles et de son acuité. Pareil à un grand millésime viticole, son art, sa palette et sa vision impressionniste se sont bonifiés ! Et, d’un savoir assuré, le peintre oublie son mérite et fait preuve de modestie tout volontiers en entrevue. Les plus grands sont les plus simples, selon le dicton. Stéphane Gagnon en est la preuve. En matière d’art visuel, il est doué d’une sensibilité et d’une habileté extrêmes. Ce qui ne l’empêche d’entendre le tumulte des cascades, le ruissellement des eaux ou le cri des oiseaux, les soirs de pleine lune lorsqu’il peint. Voilà le métier qu’il a choisi! Il adore les défis. Et chaque tableau est un combat qu’il se doit de mener à bien. Tel un besoin irrépréhensible à combler.
Texte par Michel Bois
Stéphane Gagnon est représenté par la Galerie Douce Passion, 42A, rue Notre-Dame, Québec, Qc /418 648-9292 / www.galeriedoucepassion.com